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L'expression politique du mouvement des Gilets Jaunes (le mouvement initial), et son projet de société 5 étoiles, de philosophie gaulliste et humaniste, au service du peuple français !

ECONOMIE

ECONOMIE

Le libéralisme populaire (micro-libéralisme macro régulé), la cause de l'économie réelle

Notre projet économique relève du "libéralisme authentique" ou du "libéralisme moral et régulé". Il adhère aux grandes règles du libéralisme, génératrices de richesses, mais n'adhère pas au dogme du marché seul régulateur. Il est à la fois libéral et anti-néolibéral. Il défend "l'économie réelle" et ses acteurs contre les oligopoles, la financiarisation de l'économie et la précarisation généralisée. Il est articulé autour de 4 axes:

 

1 Faire un grand ménage dans les dépenses publiques en changeant en profondeur le "système français"

a)Simplifier le millefeuille institutionnel et administratif

  • avec le remplacement de la Mairie de Paris par une Mairie du Grand Paris, la suppression du Conseil de Paris (département 75), la suppression des départements 92 93 et 94, la suppression de la Métropole du Grand Paris, la suppression des Etablissements Publics Territoriaux (cf pétition sur change.org pour une refonte totale du Grand Paris);
  • avec la suppression effective de la clause de compétences générales pour les régions et départements;
  • avec 1 seul niveau municipal, la commune et la transformation de la communauté de commune éventuelle ou de la métropole éventuelle en simple gestionnaire technique sur 1 ou plusieurs sujets techniques (réseau d'assainissement, gestion de l'eau, du chauffage, ...);
  • avec la réintégration des organismes parapublics dans la strate administrative correspondant à leur domaine de compétence;
  • avec l'interdiction de recourir à des cabinets conseils.

 

b) Mettre fin aux clientélismes et lutter contre la fraude sociale 

Trop d'associations et d'organismes à buts explicitement clientélistes sont financés sous couvert de causes sociétales ou communautaires par les collectivités locales et l'état. Trop d'études à caractère sociétal sont menées par les collectivités locales ou par des cabinets de conseils mandatés par les collectivités locales, trop de rapports inutiles, de contrats avec des consultants extérieurs, ... et 5 millions de faux numéros de sécurité sociale selon les travaux de Charles Prats! 

STOP, cette gabegie doit cesser alors que la France connait les prélèvements fiscaux les plus élevés d'Europe (46%), le déficit le plus important d'Europe (95 Milliards d'€ avant la crise du Covid19) et des services publics de proximité sous-financés (petites lignes de chemin de fer et classes dédoublées dans les campagnes).

C'est pourquoi, nous exigeons:

  • la mise en place d'une carte vitale biométrique;
  • la suppression des subventions aux associations wokistes et immigrationistes, l'interdiction de tout financement et de toute autorisation administrative aux associations militant pour la théorie du genre;
  • l'interdiction pour les collectivités locales de financer des projets hors du territoire national et la réduction au minimum des aides de l'Etat français aux Etats étrangers; l'obligation pour le président de la République de faire valider toute aide extérieure par un vote de l'Assemblée Nationale précédé d'un débat public.

 

c) Remplacer le paritarisme par un syndicalisme universel

Notre système social restera irréformable pour l'essentiel tant que le paritarisme durera et présente un rapport prestations sociales/coûts global beaucoup trop faible. Le syndicalisme universel consiste en une adhésion automatique de tous les citoyens en âge de travailler à un syndicat (moyennant cotisation modique de 5€/mois), avec la liberté de choisir son syndicat et la liberté de créer un syndicat. Les syndicats seraient donc plus représentatifs des travailleurs, salariés, précaires, professions libérales et entrepreneurs, et la gestion des différentes caisses serait rendue à l'état. Cela mettrait également fin aux corporatismes qui coûtent si chers à notre pays. 

 

d) Combattre le "capitalisme de connivence" et le manque de sens de l'intérêt général et de patriotisme des élites

Mettre fin à la "connivence des élites" qui passent presque toutes du "formatage" par sciences po et l'ENA, puis de la haute administration à la direction de certains grands groupes privés travaillant essentiellement pour l'état et les collectivités locales. Cette connivence fait que non seulement la France a le taux de dépenses publiques le plus élevé au monde, mais une bonne part du secteur privé est financé par l'argent public. Cette connivence a un double coût, l'écrasement par les charges du secteur privé indépendant et la pénurie de moyens pour les services publics essentiels. Combien de décisions partiales, de Partenariats Privés Publics négociés au détriment de l'intérêt général, ...? Nous sommes les seuls à soulever cette question dans le débat démocratique. 

Idem dans les relations internationales. Les élites françaises ne défendent pas les intérêts nationaux et "se couchent" systématiquement devant les multinationales, les USA et l'Allemagne. Elles sont plus royalistes que le roi dans l'application par la France des règles internationales au nom d'une idéologie mondialiste naïve. Les préjudices pour nos industries sont colossaux. En 40 ans, l'essentiel des acquis du gaullisme ont été dilapidés.

 

2 Réduire massivement les charges directes et indirectes sur les entreprises et faire de l'accessibilité économique le cœur de la politique sociale

Baisser l'IS à 20%, limiter les taxes foncières, supprimer une grande partie des impôts catégoriels votés durant les 30 dernières années, alléger les taxes sur le stationnement, ... , mais aussi réduire les charges indirectes supprimer le compte pénibilité, alléger les obligations de nature sociétale, simplifier les procédures administratives, ... en résumé faire "un choc de facilités" pour l'entrepreneur. Tout doit devenir plus simple pour lui: moins d'impôts, moins de taxes, moins de réglementations, moins de bureaucratie (URSSAF, ...), accès facilité aux financements grâce au "financement direct", la banque servant de simple intermédiaire entre l'entrepreneur et son réseau d'investisseur, l'état servant de garant partiel, aide à l'industrialisation des brevets, multiplication par deux des seuils sociaux, ...

Idem pour la politique envers les jeunes. La solution est de faciliter par tous les moyens l'accessibilité des emplois. Moins de conditions pour l'accès du jeune à l'emploi comme pour l'employeur, multiplication des professions sans conditions d'accès, possibilité pour l'employeur d'une période d'essai de 0 jour à 400 jours selon sa décision, avec garantie locative de l'état pour le logement pendant les 400 jours, création d'une entreprise en quelques clics, imposition forfaitaire simple regroupant tous les impôts en 1 seul, possibilité de conserver la mutuelle des parents ou de s'inscrire à la mutuelle générale, imposition des banques selon le nombre de crédits accordés aux entreprises et encouragement à la prise de risque dans le petit crédit d'investissement, possibilité de cumuler plusieurs emplois, ...

Refonte du système social autour du revenu universel d'activité, avec différents niveaux d'allocations accordés en échanges d'un travail dans un domaine non pourvu ou économiquement non viable et demandant le soutien de l'état (maisons de retraite low coast, entretien des routes, des plages, des espaces naturels, bras pour l'agriculture bio, ...)

Restauration du principe républicain de la sélection au mérite, le seul qui permet un véritable ascenseur social et qui donne une légitimité . Rehaussement du niveau du bac, sélection par concours ou examen à l'entrée de l'université, ...Etudes gratuites + sélection au mérite = restauration des principes de base de la République.

 

3 mieux financer et organiser les services publics essentiels

Les hôpitaux, la police, la justice, l'armée, les maternités, le réseau ferrés des petites lignes ... sont sous-financés. Une partie des économies réalisées en paragraphe 1 doivent servir à combler ces manques, une deuxième partie devant servir à réduire la dette et une troisième à  réduire les impôts et taxes sur les entreprises et les ménages, notamment les charges patronales et salariales du salaire brut (voir paragraphe 5).

Mais la gestion des services publics doit aussi être améliorée en donnant plus d'autonomie aux agents de la fonction publique avec un management moins hiérarchique, en simplifiant les procédures, les normes et les réglementations et en informatisant les services arrières et en réduisant les abus dans certaines collectivités territoriales où les agents cumulent jours de congés supplémentaires et non respect des 35 heures.

 

4 Lutter contre la spéculation financière et pour l'équité du commerce international, intra européen et national

avec une loi fatca européenne, l'interdiction des transactions avec les paradis fiscaux, la régulation des instruments financiers pour maîtriser les risques, le paiement par les multinationales de l'impôt là où le service est rendu, ... et la renégociation des traités de libres échanges pour supprimer les tribunaux d'arbitrage et ajouter des clauses sociales et environnementales, le prix producteur pour les agriculteurs et éleveurs, un Small Business Act à la française, la révisons de la directive travailleurs détachés, ... la réforme du capitalisme avec la modulation des droits de votes avec la durée de détention des actions, des missions de service public aux oligopoles mondiales, ...

avec une autre approche de l'économie numérique. Taxation plus juste de l'économie numérique pour les services qu'elle utilise de l'économie traditionnelle (ex banques en ligne qui utilisent les DAB des agences bancaires, ...)

 

5 Mener la mère des batailles pour le pouvoir d'achat, la réduction de l'écart entre salaire brut et salaire net

Le social, c'est d'abord du pouvoir d'achat en plus pour tous. Et le pouvoir d'achat, c'est d'abord la réduction de l'écart entre salaire brut et salaire net, en réduisant à la fois les charges patronales et les charges salariales. C'est là le mal français. Inutile de multiplier les chèques, abattement, exceptions et niches fiscales financées par les finances publiques, c'est-à-dire les impôts et la dette, il faut mettre vigoureusement en place les mesures du paragraphes 1 pour pouvoir financer LA grande mesure du paragraphe 5. 

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